Roman de science et d'anticipation couplé à une fiction historique, ou récit
d'une barbarie écologique, économique, politique et religieuse ?
Initialement, le sujet se limitait à l’évolution des
civilisations. Leur immuable déplacement vers l’Ouest était attribué à une
force extraterrestre. Chaque mouvement représentait une catastrophe pour
certaines mais une opportunité pour d’autres. Au final, cela n'était
pas un gros problème pour l’espèce humaine dans son ensemble. Cette fois-ci par
contre, il y avait un petit détail à considérer : le cours de l’histoire
semblait avoir classé la société occidentale dans la catégorie « en
déclin ».
Depuis, la crise financière initiée par les excès d’un capitalisme sauvage est devenue économique et
sociale. Chaque jour, un flot d’informations et de drames humains semble
projeter notre monde dans un futur imprévisible. A l’aube de tous les dangers, Protectora
Galactica révèle alors à un présent malheureux la vision romancée de ses
futurs possibles.
Le suspens du roman se développe aussi autour de quelques
pincées d’intrigues, d’espionnages, d’actions, de guerres, de conspirations, de
sociétés secrètes, de politique, de social, d’ésotérisme, voir d’érotisme.
En résumé, Protectora Galactica nous raconte une
histoire romancée dont nous sommes les acteurs. Comme toute fiction, elle
n’a pas l’ambition d’apporter des réponses concrètes aux problèmes du monde,
mais le sujet incite à la réflexion. L’objectif d’un roman n’est-il pas de nous
ouvrir une porte vers le rêve, l’aventure et, pourquoi pas de nos jours, la
virtualité de l’Amour ?